Voici Paul-Louis BARNIER, le grand-père qui a créé la cave juste après la première guerre mondiale. Celui-ci est entrain de filtrer le jus de raisin muscat.
Les filtrations successives ont pour but de ralentir momentanément la fermentation du raisin muscat en appauvrissant le vin en levures actives.
Le vin encore riche en sucre naturel et en levure est ensuite mis en bouteille pour que se poursuive le processus de fermentation.
Ainsi ce sont les levures qui en absorbant le sucre naturel, créent la pression, la mousse et les fines bulles qui mettent en valeur les délicats arômes du muscat. Les différents instruments utilisés par le grand-père sont :
Vous pouvez voir dans cette salle l’ancienne procédure de dégorgement, bouchonnement et étiquetage. Le premier personage dégorge la bouteille précédemment remuée sur le pupitre. Cette opération consiste à expulser le dépôt (reste de levures mortes) hors de la bouteille.
La bouteille est ensuite bouchée avec un bouchon en liège, museletée (le muselet est sur le fil de fer qui maintient le bouchon) et étiquetée.
Il y a 20 ans, l'étiquetage se faisait à la main à la maison CAROD.
Actuellement nous pouvons étiqueter si nécessaire une cadence de 2500 bouteilles par heure.
Le pressoir a été fabriqué en 1901 par les ETS MARMONIER à Lyon. De la presse s’écoule successivement :
En viticulture, le sulfatage consite à traiter au sulfate de cuivre ce qui permet la prévention de diverses maladies (mildiou, oïdium). Le traitement n’est pas toxique puisque le produit utilisé est de type fongique (contre les champignons). Le sulfatage des vignes commence à la mi-mai et se termine à la mi-août. Le premier, lorsque les pousses ont atteint 10 à 15 cm, le second juste après la floraison, et le troisième au tout début de la véraison. Un quatrième est quelquefois nécessaire en août, pour conserver le bon état des feuilles et favoriser ainsi le bon mûrissement des baies.
La veillée : un moment privilégié car il évoque pour beaucoup d’entre nous des souvenirs de jeunesse à jamais révolus. La veillée rassemblait durant les longues soirées d'hiver, les membres d’une famille avec le voisinage dans un esprit d’amitié sincère. Les veillées étaient souvent fort gaies et se terminaient par un verre de clairette accompagné de gâteaux maison.
87 ans sur la fresque, 2ème génération, Et Nenette, dernier cheval à avoir travaillé sur l’exploitation.
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